Je ne pensais pas pouvoir redire ça avant longtemps, et pourtant, je vais bien. J'ai passé une semaine chez ma soeur, au Portugal avec l'unes de mes meilleures amies. C'était génial.

Soleil, plages, bars, kilomètres, autoroutes, monuments, délires, un cocktail de vacances réussies, bien que trop courtes (mais les choses ont de la valeur parce-qu'elles sont éphémères). Inutile de préciser ma déception lorsque nous avons atterris à Charles de Gaule (CDG)  D2 et que j'ai vu la grisaille et le "ciel bas et lourd qui pèse comme un couvercle" sur Paris. Affreux. Mais je savoure tous ces instants passés ensemble, coupés du monde. Pas de téléphone, pas de Facebook, presque aucun contact avec la planète France. 

Je reviens chargé à bloc, et surtout tout bronzé, pour faire certaines choses. Je suis content. 

Je repartirais sans hésitation si l'occasion se présentait, quel plaisir, non, quel bonheur d'avoir revu ma soeur durant ces quelques jours dans un climat méditerranéen, c'était le bol d'air frais (chaud?) dont j'avais besoin. 

J'espère juste que cet état de béatitude va perdurer encore quelques temps. J'avais oublié la sensation que ça faisait d'être tout simplement content, serein. Ce voyage explique mon absence d'une semaine. Mais ça y est je suis de retour, et je vais avoir pleins de choses à raconter, la Gay Pride de Paris notamment, qui approche à grands pas. D'ailleurs, si certains d'entre vous y seront, n'hésitez pas à le faire savoir. Qui sait, on tombera peut-être face à face... Sans s'en rendre compte. 

LL